12 ans maintenant... | Kaeva

Messages : 3 Date d'inscription : 09/06/2016

Ce matin-là, je m'étais réveillé dans ma tente, avant les aurores. Je m'étais défait de l'emprise de ma femme, la Khaleesi, sans la réveiller. J'avais rapidement revêtu un pantalon de toile, avant de sortir à l'extérieur. Il y avait encore des braises fumantes du feu de la veille. Ce soir, il y aurait une très grande célébration en l'honneur du plus grand Khal de toute l'histoire. Tous les Khalassars se rejoignaient ici. Mon meilleur ami, maintenant Khal lui aussi, serait là. Le festin serait énorme, et l'alcool allait couler à flots. Les gars baiseraient n'importe quelle fille autour du feu devant tout le monde, et lorsque je me retirerai avec Kaeva, des sifflements fuseraient de toute part. Mais je n'avais pas le coeur à fêter. À toutes les années, à cette date précise, une immense fête était organisée en l'honneur de son père. Le mien n'était pas célébré. Il n'avait jamais été un Khal. Certes, il avait été un grand homme et mon coeur restait meurtri par son absence.

Sans vraiment regarder où j'allais, je me rendis à la plage. La mer Dothrak s'étendait à perte de vue devant moi. Je me rappelais la décapitation de mon père détail par détail. Je me laissai tomber dans le sable, nostalgique. Lorsque j'étais petit, il m'emmenait ici avec ma mère afin de m'apprendre à nager et à devenir plus fort. Je me demandais ce que je serais devenu s'il n'était jamais parti.

Une main contre ma nuque me fit sursauter vivement. Je me retournai, et je ne pus même pas afficher l'ombre d'un sourire en voyant ma femme, Kaeva. Le soleil n'était même pas encore levé, que faisait-elle déjà debout ? À moins qu'elle n'ait remarqué mon absence...

« Je n'étais pas capable de dormir, râlais-je en guise d'excuse. »

Messages : 6 Date d'inscription : 09/05/2016

Bien encrée entre les bras musclés de Jerkah et complétement nue sous les draps, je dormais à poing fermés. Encore une fois, mon époux et moi avions copulé une fois de plus, enfin près de toute la nuit. Nous tentions par tous les efforts du monde d'avoir un enfant, mais les dernières fois s'avérèrent un échec monumental. J'avais peur que Jerkah n'aille voir ailleurs ou ne se lasse de moi. Même si ce n'était pas du tout son genre.

Ce soir aurait lieu une importante fête de notre culture. Nous étions le premier Khalassar arrivé au point de rendez-vous, bientôt, les autres arriveraient. Puis les hommes se mettraient à boire et baiser toutes les femmes qu'ils verraient. Je serais la seule en sécurité par rapport aux autres femmes, car mon mari me prendrait par le bras, pour m'emmener dans notre tente, où nous ferions encore l'amour.

Je rouvris les yeux, Jerkah n'était plus dans notre lit. Mes rêves me ramenaient de plus en plus à Hautjardin. Je détestais rêver à ma vie d'avant, je me détestais de m'ennuyer de ma soeur ou de ma mère. Dans ces cas là, j'éclatais en sanglots et mon mari me serrait dans ses bras pour me rassurer. Je sortis du lit, avant de m'enrouler dans le drap et sortir de la tente. Il faisait encore nuit, presque l'aurore. Je vis mon tendre époux, à genoux sur la grève. Je courus jusqu'à lui et posai une main douce sur sa nuque.

Jerkah se retourna, sans sourire. Il semblait inquiet, voir même triste. Je savais qu'il avait perdu ses parents jeune et que la vie avait été difficile avec lui. Je sais que si je m'étais jetée contre lui, il aurait paru faible.

- Je n'étais pas capable de dormir, dit-il.

Je m'agenouillai près de lui et passai une main douce dans son dos. Je relevai un regard interrogateur sur mon mari. Mon autre main se posa sur son torse musclé, du bout du doigt, je suivis la ligne d'une longue cicatrice. Chacune d'elles était la trace d'un de ses exploits et j'avais guéris chacune de ces plaies.

- Parle-moi, dis-je, d'une voix endormie. Dis-moi ce qui te tracasse.

Je retournai son visage vers le mien. Mon regard allant se noyer dans le sien. Je me relevai et lui tendis une main, qu'il prit, alors que je l'aidais à se relever. Je l'entraînai vers notre tente, afin que l'on puisse parler dans toute notre intimité. Je l'assis sur notre lit, avant de grimper sur ses cuisses, afin de garder notre face devant le khalassar.

- Est-ce que tu es nerveux? demandai-je.

Ce serait la première fois qu'il présiderait cette fête. Je cachai mon petit visage dans son cou, avant de le baiser avec amour.

- Dis-moi ce que je peux faire, pour t'aider, soufflai-je.

Messages : 3 Date d'inscription : 09/06/2016

Je ne pus m'empêcher de fermer les yeux sous les caresses de ma femme. Elle était si douce, si délicate, qu'il était dur de croire qu'elle puisse être la Khaleessi. Elle était respectée, oui, mais les Khal avaient l'habitude de prendre pour épouse des personnes beaucoup plus animales, si je pouvais le dire ainsi. Je ne pus m'empêcher de pousser un soupir. J'avais envie de tout simplement supprimer cette journée. De ne pas avoir à la vivre.

« Parle-moi, chuchota Kaeva. Dis-moi ce qui te tracasse. »

Je la fixai, malheureux. Même elle ne saurait me réconforter aujourd'hui. Je n'avais pas le coeur à fêter, mais je n'aurais pas le choix. Kae se releva, avant de me tendre sa main. Je poussai un long soupir, avant de m'en saisir et de la suivre sous notre tente. Je me laissai asseoir contre le lit, la laissant grimper sur mes cuisses.

« Est-ce que tu es nerveux ? tenta-t-elle de comprendre. »

Je hochai négativement la tête. Je n'étais pas du tout nerveux. Je ne voulais tout simplement pas assister à cette fête. Ce n'était pas un jour à fêter, à mon avis, mais plutôt à rester silencieux afin de respecter nos disparus.

« Dis-moi ce que je peux faire, pour t'aider, murmura ma Khaleessi au creux de mon cou. »

Je ne dis rien. Il n'y avait absolument rien qu'elle pouvait faire pour m'aider. Je n'avais pas le choix d'être présent à cette fête. Boudeur, et souhaitant me changer les idées, j'allai chercher un premier baiser sur les lèvres de Kaeva, puis un second. Je me saisis brusquement de ses poignets, avant de plonger mon regard dans le sien.

« Fais-moi oublier mes soucis, râlais-je alors. »

Je lui retirai sa légère robe, révélant sa magnifique poitrine. J'avais la plus belle femme de l'univers, et je l'aimais de tout mon coeur.

Messages : 6 Date d'inscription : 09/05/2016

J'étais prête à tout pour mon mari. J'avais souvent combattus d'autres femmes, qui tentaient de faire de l'oeil à l'homme de ma vie. On essayait souvent aussi de me faire croire que je n'avais pas ma place à la tête du khalassar avec Jerkah. Je savais me défendre, mais mon amour devait parfois mettre son poing sur la table. Mais je savais une chose, personne ne viendrait attenter à la vie de l'amour de ma vie, sans que je ne me mette dans leur pattes.

Je connaissais Jerkah par coeur, je savais que son coeur n'était pas à la fête. Si lui n'allait pas bien, je n'allais pas bien. Nous étions deux parties d'un même être. Je ne pensais plus à ma famille originale quand j'étais avec lui. Je ne voulais plus retourner à HautJardin. Ses lèvres se posèrent sur les miennes, puis un deuxième, un peu plus fiévreux. Ses mains agrippèrent mes poignets, alors que ses yeux foncés se plongeaient dans les miens.

- Fais-moi oublier mes soucis, dit-il de sa voix chaude et rauque.

Je me sentais déjà humide, notre vie sexuelle était plus que parfaite. J'adorais explorer nos pratiques et la simple sensation de ses lèvres contre ma peau me rendait humide. Rapidement, je perdis ma petite robe, nue sur mon mari. Une petite flamme apparut dans mes yeux. Il m'avait allumé. Mon visage alla se cacher dans son cou, alors que je baisais sa peau sensible avec amour. Ma main prit la sienne, la cachant entre mes jambes et dans mon intimité humide. Plaçant deux doigts contre mon petit bouton de chair, je me mis à m'activer contre sa main. Je poussai de petits gémissements.

- Oh...

Mon corps continuait de s'animer contre ses doigts, alors que l'un d'eux entrait en moi. Je rejetai ma tête vers l'arrière sous cette luxure, alors que mon autre main massait avec intensité la bosse qui s'était formé dans son pantalon. Sentant un orgasme arriver trop vite, je me dégageai de son étreinte, avant de m'agenouiller devant Jerkah. Je me penchai sur les lacets, les agrippant avec mes dents et les défis en le regardant d'un regard innocent. Mes petites mains descendirent son pantalon, alors qu'un membre majestueux se dressait devant moi.

- Je t'aime, soufflai-je.

Du bout de ma langue, je léchai son membre de la base vers son gland, avant de poser un petit baiser sur ce dernier. Affamée, je me penchai sur le sexe de mon mari et le pris totalement en bouche, je toussai un peu, en sentant son gland effleurer le fond de ma gorge. Mes mains reposaient sur ses cuisses, alors que j'entamai un bon va et vien, en appliquant une belle pression de mes lèvres.

- Prends-moi, mon aimé, ronronnai-je, en deux va et vien.

» Kaeva- Jeune Khaleesi