Diana Targaryen, maintenant Stark

Diana Stark

Belle, désirable, bien foutue. J'aurais fait fureur dans un bordel. Mais comme je suis née princesse, et non putain, je me contente de plaire partout où je vais, attirant le regard de tous les hommes, mais également toutes les femmes. Mes cheveux bruns foncés descendent en boucles parfaites jusqu'au bas de mon dos, et mon teint basané prouve que je viens de la capitale. Heureusement, je ne l'ai jamais perdu, même en habitant à Winterfell. Mes yeux sont également bruns. En fait, lorsqu'on me regarde, je n'ai pas du tout l'air d'une Targaryen, qui ont toujours été réputés pour avoir les cheveux blonds très pâles ainsi que des yeux bleus. Contrairement à ma soeur, je ressemble plutôt à ma mère. Je ne suis pas très grande, et j'ai des magnifiques formes. Je n'ai jamais rien demandé, mais j'ai toujours tout obtenu physiquement. Avant, j'étais obligée de suivre la mode de la Capitale. Je coiffais mes cheveux comme tel, portait des robes légères mais appropriées. Maintenant, je laisse mes cheveux lousses et personne ne me juge. Je ne suis pas obligée de porter des stupides robes. Évidemment, c'est ce qu'une Lady se doit de faire, mais lorsque je ne fais pas d'apparition publique ou formelle, mon époux se fiche que j'opte plutôt pour une tunique et un pantalon. Mais la majorité du temps, je suis vêtue de fourrures. Il fait très froid ici, j'ai failli déjà y laisser la vie deux fois, et ce en trois années.

Je ne parle pas beaucoup. Je préfère de loin observer tout ce qui se passe autour et de n'intervenir qu'en réel besoin. En fait, les seules personnes avec qui je suis bavarde sont mon mari et mon fils. Cependant, je suis tout de même de bonne compagnie. Du moins, pour les gens de Winterfell. Je n'avais pas ma place à Port-Réal. Je ne l'ai jamais eue. J'aime aider mon prochain, c'est pourquoi je me promène souvent dans les villages afin de donner de la soupe chaude et de l'eau à ceux qui en ont besoin. Je faisais la même chose à la Capitale, mais j'étais obligée de toujours être escortée par la garde royale, sinon je me faisais attaquer. À Winterfell, je me sens en sécurité. Je suis très moqueuse, mais toujours de manière gentille. Mon plus grand défaut est sans doute mes excès de colère fréquents. Je deviens souvent incontrôlable et violente. Les gens n'osent pas me faire du mal puisque je suis une Lady, mais mon mari n'hésite pas à m'assommer s'il est incapable de me calmer. J'adore mon époux, et j'adore également mon fils, Loïk. Je sais également me battre, puisque j'ai préféré apprendre l'art du combat avec mes frères plutôt que les passe-temps des dames avec les septas.

Née princesse, j'ai toujours vécu dans le luxe et je n'ai jamais manqué de rien. Mais bien rapidement, je me suis révoltée. Pourquoi avais-je le droit à tout cela alors que certains enfants mourraient de faim dans la capitale? Lorsque j'ai questionné mon père, il a éclaté de colère. À ce moment j'ai arrêté de lui parler, ainsi qu'à ma mère, qui prenait toujours son parti. Je me suis enfermée dans ma chambre, préférant plutôt rester avec ma soeur, ma confidente, ma meilleure amie. Je me suis également révoltée contre les enseignements des septas, voulant plutôt apprendre à me défendre. Ce sont mes frères qui se sont chargés de cette tâche. Alors que j'avais quatorze ans, j'ai décidé d'aller faire ma tournée habituelle de nourriture dans la capitale. Comme je savais me battre, je suis partie en catimini, sans la garde royale. Je me suis bien rapidement fait attaquer afin de me voler, et je me suis battue comme une lionne. Cependant, ils étaient un trop grand nombre pour moi. C'est à ce moment qu'un seigneur et ses hommes sont arrivés. Ils se sont battus à mes côtés. Alors que je coupais la dernière gorge, j'ai senti le regard admiratif du seigneur sur moi. Je ne suis pas retournée au château cette journée-là. J'ai passé tout mon temps avec ce seigneur, ce William Stark. Je suis rapidement tombée sous le charme. N'étant toujours pas promise et sachant très bien que je n'allais jamais hériter du trône, il a eu l'audace d'aller demander ma main à mon père, auquel je ne parle toujours plus. Il a accepté, et une semaine plus tard j'étais mariée, dans le Nord. Le froid a bien rapidement eu raison de moi et j'ai failli y laisser la vie. Mon époux réussit à me sauver. À peine quelques mois après notre mariage, je tombai enceinte, et malade encore. Je faillis mourir de nouveau, mais cette fois avec mon fils dans mon ventre. Je me battus afin de ne pas mourir de froid, et je dus retourner dans la capitale afin de donner naissance à Loïk. J'ai alors ramené mon fils à mon époux, qui n'avait pas pu m'accompagner, et maintenant le froid ne m'affecte plus.